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Erfan, Ali
Editeur : Ed. de l'Aube (2017)
Qualité :
Neuf
Note :
Ali Erfan né à Ispahan (Iran) en 1946. Il a publié son premier roman à l'âge de 15 ans, un texte très politique qui le mènera en prison. Il a écrit plusieurs pièces de théâtre. Il découvre Paris à l'occasion de ses études de cinéma puis il retourne en Iran en 1979.
Auteurs dramatique mais également cinéaste, il réalise deux films. Il est réfugié en France depuis 1981.
Il a publié La Route des infidèles (1991), Les Damnés du paradis (1996), Le Dernier poète du monde (1998), La 602e nuit (2000), Ma femme est une sainte (2002), Adieu Ménilmontant (2005).
Résumé :
« Nous étions aussi las de l’enfer que du paradis, de la foi, de la patrie, du supplice que du pardon. »
Guerre Iran-Irak, chiites contre sunnites. Dès les premières pages, ce cadre vole en éclats. C’est de la guerre en général qu’il s’agit. Celle du souffle suspendu dans les tranchées et des membres arrachés sur le champ de bataille.
L’écrivain a quitté l’Iran depuis longtemps. Il n’est pas certain de comprendre ce qui pousse ces jeunes à marcher sur des mines pour ouvrir une route, à mourir sans même la consolation d’accomplir un acte héroïque. Face au carnage, il ne sait plus si être écrivain se justifie. Alors il prête sa plume aux protagonistes, recueille leurs paroles, comme Antoine Galland a compilé les récits des Mille et une nuits. Il leur offre l’écriture comme ultime refuge, scintillante comme une apparition divine ou une bombe au phosphore.
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