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Nadji-Ghazvini, Firouz
Editeur : Denoël (2005)
Qualité :
Neuf
Note :
Des personnages ambigus, tendres ou impuissants face à une histoire tragique. Un roman porté par une écriture poétique, qui résonne aussi comme une élégie pour une ville disparue.
Résumé :
L'automne touche à sa fin mais, sur les trottoirs, les feuilles mortes et terreuses impriment encore le pas des passants. Ce matin, la mémoire vive encore des saisons passées, j'ai voulu humer les effluves enfuis. À quoi bon ? Les jardins se sont évanouis, les jardiniers ont disparu. Les reflets dorés de l'automne ont abandonné la ville.
Téhéran, quelques mois avant la révolution islamique. Un climat de terreur sourde règne sur la ville. Entre les soubresauts de la Savak, la police politique du Shah, et les premières exactions des mollahs, chaque jour apporte son lot d'attentats inexpliqués. Quatre étudiants amoureux de Tchekhov expriment leur angoisse et leur nostalgie par la voix de Kamran, le narrateur, hypersensible aux transformations souterraines du Téhéran doré de sa jeunesse et dont l'espoir d'une liberté nouvelle est peu à peu brisé par le spectre de l'islam.
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